Dre Faith Davis
Professeure, Ph.D., membre de l’ACE, membre de l’ACSS
La Dre Davis, professeure et vice-doyenne de la School of Public Health de l’Université d’Alberta (2012-2018), a reçu un diplôme de premier cycle de l’Université d’Alberta en 1970, ses études l’ont ensuite amenée à l’Université de Yale où elle a obtenu un doctorat en épidémiologie des maladies chroniques en 1984.
Au cours de sa carrière, elle a découvert des facteurs qui influencent l’apparition de cancers rares et la survie à ces derniers. Des subventions de recherche généreuses provenant notamment de Brain Canada et de l’IRSC lui ont été accordées. Ses recherches sur le cancer sont multidimensionnelles et vont de la génétique aux rôles des disparités socio-économiques et ethniques en matière de survie. Elle est également l’auteure de plus de 170 publications revues par des pairs.
Elle a, dans le domaine du cancer du cerveau, assumé des fonctions de direction clés et a notamment occupé le poste de coprésidente fondatrice du Brain Tumour Epidemiology Consortium de 2004 à 2012 et celui de directrice de recherche du Registre central des tumeurs cérébrales des États-Unis de 1994 à 2000.
En tant que professeure émérite, elle continue ses recherches sur les tumeurs cérébrales et siège au Board of Scientific Counselors [Conseil des conseillers scientifiques] au NCI (É.-U.).
La Dre Davis a été nommée membre du American College of Epidemiology en 2008 et y a siégé comme présidente de 2009 à 2012. En 2012, elle a à nouveau été embauchée en Alberta, sa province, comme vice-doyenne de la School of Public Health de l’Université d’Alberta. En 2015, la Société canadienne d’épidémiologie et de biostatistique lui a décerné le prix Geoffrey R Howe pour contributions exceptionnelles et elle a été nommée membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, en 2017.
Dre Yan Yuan
Professeure agrégée, PhD, MMath, MSc, BSc
La Dre Yuan, professeure agrégée à l'École de santé publique de l'Université de l'Alberta (depuis 2011) a obtenu un diplôme de premier cycle de l'Université de Nanjing, en Chine, en 1996, suivi d'une maîtrise en sciences de la Michigan State University, aux États-Unis. Elle a ensuite complété une maîtrise en mathématiques avec cheminement en biostatistique et un doctorat en statistique de l'Université de Waterloo, au Canada, en 2008.
Sa carrière universitaire s'est concentrée sur la recherche sur le cancer. La Dre Yuan a dirigé et participé à des projets allant de la prévention, la surveillance, le diagnostic et le dépistage, les services de santé et la survie avec plus de 50 publications, dont six sur la surveillance des tumeurs cérébrales au Canada. Récipiendaire du Prix « Early Career Award » de l'Institut canadien de recherche sur le cancer en 2017, la Dre Yuan a reçu d'importantes subventions de recherche, notamment de l’IRSC et du CRSNG.
Dre Emily Walker
Professeure adjointe, PhD, MSc
La Dre Walker est épidémiologiste du cancer et professeure adjointe à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta. Elle a terminé sa maîtrise en épidémiologie par le biais de l’École de santé publique en 2013 et a obtenu un doctorat en médecine, spécialisé en épidémiologie et biostatistique en 2017.
Son travail couvre plusieurs domaines de la recherche sur le cancer, allant des facteurs de risque au diagnostic et aux approches de traitement, ainsi qu’aux problèmes de services de santé et à la surveillance.
Bien qu'étant au début de sa carrière, Emily a déjà rédigé près de 30 publications révisées par des pairs et a été co-candidate à d'importantes bourses de recherche, y compris de l’IRSC.
Réactions de la communauté associée à l’univers des tumeurs cérébrales
Rosemary Cashman
« Le Registre des tumeurs cérébrales permettra d’uniformiser la collecte de données épidémiologiques relatives aux tumeurs cérébrales bénignes et malignes dans l’ensemble du Canada. Ce progrès essentiel jettera une base solide pour les recherches en ce qui concerne les tumeurs cérébrales, facilitera la distribution des fonds publics pour soutenir les patients et leurs familles et permettra aux personnes atteintes de cette maladie d’accéder à de meilleurs traitements. »
Marshall Pitz
« Il est essentiel de connaître l’incidence réelle des tumeurs cérébrales au Canada de façon à pouvoir vraiment comprendre le fardeau de cette maladie. Pour les patients, j’espère que cela signifie savoir que leur voix retentira à travers les nombres. Pour les chercheurs, cela signifie être capable de comprendre avec plus de précision les tumeurs cérébrales, les individus touchés par ces dernières et leur impact au Canada. »
Joseph F. Megyesi
« Nous espérons que le Registre canadien des tumeurs cérébrales permettra de mieux comprendre la cause des nombreux types de tumeurs cérébrales que l’on voit au Canada et dans le monde et qu’il nous permettra éventuellement de développer de meilleurs traitements et peut-être même de trouver un remède à cette maladie dévastatrice. »
Jennifer Gouchie-Terris
« La création du registre national est une lueur d’espoir, car garantir que toutes les occurrences de tumeur du cerveau au Canada sont comptées nous permettra de mieux comprendre les causes de la maladie. Grâce au travail acharné et à l’engagement sans faille de nombreuses personnes pendant plus d’une décennie, ce projet va finalement porter ses fruits. »
Lawrence Traa
« J’ai survécu à une tumeur cérébrale. Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, il y a six ans, je me suis rendu à un événement dans lequel le chercheur conférencier parlait de la manière dont les données qu’il utilisait étaient tirées de données en provenance des États-Unis puis appliquées aux provinces canadiennes. Il est très important que les chercheurs utilisent des données canadiennes. Je suis alors immédiatement devenu un porte-parole pour la défense de ce registre et je suis ravi de le voir aujourd’hui devenir réalité. »
J. Easaw, MD
« En améliorant notre compréhension de l’incidence des tumeurs cérébrales au Canada, nous acquérons un savoir relatif au fardeau de la maladie dans différents secteurs géographiques et divers groupes socio-économiques ainsi que dans l’ensemble du Canada. Éventuellement, ces estimations nous permettront de développer des stratégies adéquates à long terme de lutte contre le cancer. Ces stratégies pourront alors être utilisées par les autorités sanitaires pour se procurer les ressources nécessaires au traitement des patients atteints de ces tumeurs, assurer les services de réadaptation, dépister les récidives, et débloquer les fonds nécessaires pour que les patients aient accès à un suivi psychologique ainsi qu’à du soutien pour une période prolongée. »
Nos partenaires
Les données pour le rapport de surveillance de 2019 et le rapport sur le taux de survie 2020 nous ont été fournies par quatre registres provinciaux du cancer : la Colombie-Britannique, l’Alberta, le Manitoba et l’Ontario.
Les données pour le rapport d’incidence et de mortalité 2021 nous ont été fournies par Statistique Canada.
Ce travail a été financé par la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales et la Fondation Brain Canada par le biais du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, avec le soutien financier de Santé Canada en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada.